Gustave Cahoreau a travaillé comme domestique dans les fermes de sa région natale. 

 

Dans son enfance, il a été marqué par une méningite qui l’a frappé à l’âge de 7 ans et par la Seconde Guerre Mondiale qui a éclaté quelques années plus tard. 

Vers 1963, après un séjour à l’hôpital psychiatrique, il commence à ramasser des pierres et des racines aux formes étranges qu’il se met à sculpter. 

 

Après la découverte de l’art nègre dans un livre offert par l’instituteur de son village, il amorce une série de sculptures sur bois de récupération. 

Madeleine Lommel et Michel Nedjar découvriront son œuvre et l’exposeront. Depuis 1998, Gustave Cahoreau réside à la maison de retraite d’Evron en Mayenne où il dessine sur des cahiers d’écoliers et sculpte en cachette dans le bûcher. 

 

Michel Leroux soutient sa démarche créatrice. Son œuvre, entrée en 2000 au musée de la Création Franche, est également présente dans la collection de l’Aracine à Villeneuve d’Ascq.