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Energies colorées
La Perrine, Laval
19/01/2019 - 03/02/2019

L’exposition « énergies colorées » présentait le travail de créateurs singuliers, Patrick Le Cour, Michel Moncé, Clara Lemosquet, Martial Gouvenou et Philippe Bézier.

 

Elle a attiré un public nombreux, 760 visiteurs qui nous ont manifesté leur intérêt. Outre la découverte de ces artistes singuliers mayennais peu ou pas exposés, les visiteurs ont apprécié la diversité de leurs univers réunis autour du thème de la couleur.

 

Ils ont incité l’association à renouveler ce type d’exposition et à poursuivre son objectif : faire connaître à un public élargi  au moyen d’expositions, de publications et de communications, notamment via notre site internet, la création d’artistes singuliers, naïfs et bruts ayant œuvré ou oeuvrant en Mayenne, dans la région Pays de la Loire ou ailleurs.

 

La prochaine exposition en octobre 2019 au musée de la Perrine à Laval sera une rétrospective de la création de Fabrice Milleville.

 

 

A la fin de cette année ou en début 2020, nous publierons également le n° 3 des Cahiers de la Création Naïve et Singulière : L’art et la vie, vagabondage insolite en région Pays de la Loire

Nous programmons pour 2020 deux nouvelles expositions :

 

  • La deuxième exposition Découvertes CNS au printemps

  • Regards Singuliers, à la fin de l’été. Ce sera la dixième exposition CNS. Les artistes programmés sont : François Chauvet, Martial Gouvenou, Marie Hénocq, Dominique Leroy, Emmanuelle Meynot, Adam Nidzgorski

 

Nous doublerons ainsi le rythme de nos expositions en 2019 et 2020

Singuliers dessins

La Perrine, Laval

01/04/2017 - 16/04/2017

Cette exposition est dédiée à un artiste bien connu de nombreux mayennais, mais dont l’oeuvre cependant reste à découvrir dans son ampleur. L’exposition présente des peintures et dessins de Jacques Reumeau et des amis peintres qui l’ont accompagné :

 

Barbâtre, S. Blanchard, J.-P. Bouvet, J.-L Cerisier, M. De Selva, J.-E. Fouchault, A. Lacoste, P. Le Cour, Ph. Le Gouaille, S. Nitkowski,

J.-J. Sanfourche, R. Tatin, H. Trouillard

 

Les oeuvres ont été prêtées par le fonds du musée de Laval et empruntées à d’autres collectionneurs. 

 

L’exposition a tenu ses promesses tant par l’affluence, 1200 visiteurs en 10 jours, que par le nombre et la qualité des rencontres et échanges qu’elle a engendrés.

 

Pour la deuxième année consécutive, l’association Voix Vagabondes a proposé des rencontres littéraires autour des oeuvres exposées. Ses membres ont sélectionné et fait la lecture de textes en écho aux tableaux choisis.

Jacques Reumeau et ses amis

La Perrine, Laval

01/04/2017 - 16/04/2017

Cette exposition est dédiée à un artiste bien connu de nombreux mayennais, mais dont l’oeuvre cependant reste à découvrir dans son ampleur. L’exposition présente des peintures et dessins de Jacques Reumeau et des amis peintres qui l’ont accompagné :

 

Barbâtre, S. Blanchard, J.-P. Bouvet, J.-L Cerisier, M. De Selva, J.-E. Fouchault, A. Lacoste, P. Le Cour, Ph. Le Gouaille, S. Nitkowski,

J.-J. Sanfourche, R. Tatin, H. Trouillard

 

Les oeuvres ont été prêtées par le fonds du musée de Laval et empruntées à d’autres collectionneurs. 

 

L’exposition a tenu ses promesses tant par l’affluence, 1200 visiteurs en 10 jours, que par le nombre et la qualité des rencontres et échanges qu’elle a engendrés.

 

Pour la deuxième année consécutive, l’association Voix Vagabondes a proposé des rencontres littéraires autour des oeuvres exposées. Ses membres ont sélectionné et fait la lecture de textes en écho aux tableaux choisis.

Pendant la même période sont présentées au Centre Kondas les œuvres de John Digby, artiste américain d’origine londonienne résidant à New-York.

 

"En 2015,  le Centre Kondas a exposé l'art brut en Mayenne (département situé dans l’ouest de la France). La sélection des œuvres était réunie par Jean-Louis Cerisier qui a exposé quelques-unes de ses propres peintures. L'exposition Mayenne, pour laquelle nous avons  publié un catalogue de 64 pages, a été un succès à plusieurs égards. Premièrement  nous avons été honorés de  montrer à notre public une exposition de dimension internationale Deuxièmement le Musée d'Art Naïf de Laval envisage d’organiser une exposition des œuvres de Paul Kondas et  d'artistes  estoniens en 2018. Cette exposition constituera notre hommage rendu à Paul Kondas à l'occasion du centième anniversaire de la fondation de la république d’Estonie !

Dans l’exposition Mayenne, les œuvres énigmatiques de Cerisier se détachaient réellement de l’ensemble. Nous avons demandé à l’artiste, instituteur en poste à Paris, s'il serait intéressé par une exposition personnelle dans notre musée et à notre grand bonheur il en apprécié l’idée. Cerisier (né en 1957 à Châteaubriant en Loire-Atlantique) a grandi successivement à Paris et  en Mayenne. Dans les années 1989 à 1992 il a travaillé comme enseignant en Pologne, où il s’est familiarisé avec l'art naïf. Il a commencé à s’intéresser en profondeur à  l'art populaire et a entrepris une véritable quête de la créativité sauvage – celle-là même qui demeure à l'extérieur des musées,  dans l'environnement naturel, sur les murs, dans les jardins et sur des bords de la route. De retour en France il a commencé à chercher les artistes qui oeuvraient  en dehors des marges établies du monde d'art.

 

À ce moment-là en  Mayenne avait lieu une sorte de renaissance de la culture  hors-les-normes. Le Musée d'Art Naïf de Laval rendait compte de ce phénomène en montrant, dans le cadre des ses expositions, les représentants de cette aire de créativité. Cerisier est devenu un des personnages clé de ce groupe d’artistes autodidactes  de la région  de Laval. Il a contribué à la réunion de certains des représentants de cette mouvance sous la bannière de  la Mayenne à l’Oeuvre.

Inspiré par d'autres créateurs, Cerisier a commencé à peindre dans les années 1970. Il a expérimenté différentes techniques : gouache, peinture à l'huile,  crayon, pastel,  collage, que l'on peut voir dans cette exposition. Cerisier aime envisager  ses images comme des mises en scène théâtrales poétiques et oniriques. Ses paysages et ses espaces intérieurs semblent des déclencheurs de rêves. D’une certaine façon,  Cerisier nous invite à avoir accès au monde des songes, où la réalité est mélangée avec l'imaginaire et où la forme  inerte est intégrée dans la matière vivante. Nous pouvons dire que c'est un théâtre de la  vie particulier caractérisé par la rêverie et  l’énigme. Pourrions-nous aussi dire qu'il est caractérisé par une certaine manière « à la française » ? Je préférerais dire que nous sommes en présence  en Mayenne d’un monde  plus agréable, naïf et direct comparé avec celui de Paris, impertinent et cosmopolite."

 

Gregor Tau
Texte traduit et adapté de l’anglais par Jean-Louis Cerisier

 

Nous souhaitons  remercier : l’Ambassade de France en Estonie, la Dotation Culturelle de l'Estonie, le Ministère Estonien de Culture.

Les mondes intermédiaires de Jean-Louis Cerisier

Centre Paul Kondas d’Art Naïf, Viljandi, Estonie

28/05/2016 - 03/08/2016
Jean-Louis Cerisier interviewé par Christelle de LimervilleRadio Fidélité pour l'émission Art, culture et patrimoine
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Je suis à la Perrine

Musée-école de la Perrine, Laval

16/04/2016 - 08/05/2016

​Écoutez Jean-Louis Cerisier parler de l'exposition au micro de Christelle de Limerville sur Radio Fidélité :

"Amusons-nous à dessiner une maison, celle dont nous rêvons, celle que nous cherchons. Comment serait-elle ? La mienne,  je l’imagine  extensible, lumineuse, ouverte sur un jardin.

 

Jean-Louis Cerisier, lui, en a plusieurs, différentes et toutes  facétieuses. Maçonnées au stylo à bille,  peintes aux couleurs franches de la gouache, étayées par des collages de papier, charpentées par ses émotions  tristes, tourmentées ou cocasses. Leurs fenêtres-yeux et leurs portes-bouches, souvent fermées parfois murées,  laissent imaginer des faces de carnaval ou de théâtre ; leurs façades m’évoquent des visages masqués qui me rappellent la série récente sur les Masques. Masques,  posés sur des vies cachées que le peintre protège, retient, regrette peut-être. Expressives  demeures, éclairées  par des lumières  dorées ;  poétiques et attendrissantes demeures, immobiles, dans le mouvement du monde qui les contient.

 

Nous les reconnaissons toutes, ces bâtisses dessinées car elles abritent  nos mémoires sensorielles tout comme elles nous reconnaissent, elles, passants attentifs, touchés au cœur.  Phare, tour, bicoque, chaumière ou manoir, maisons, jaune, bleue, orange, rouge,  elles sont, ces dernières années,  un arc en ciel dans l’oeuvre du peintre.

 

Chantal Giteau a choisi de montrer à Carquefou, parmi le foisonnement des travaux de Cerisier, des réalisations  qui me paraissent plus naïves que singulières, dans le sens où elles sont des représentations de sa vision du monde plus qu’une introspection. Dans les personnages féminins en représentation dans des théâtres (cantatrice, diva, actrice) il retrouve ses sujets de prédilection : mise en situation, mise en narration, mise en scène.

 

Jean-Louis Cerisier nous raconte des histoires  et nous entraîne dans son univers onirique avec une jubilation enfantine. Comment ne pas s’arrêter un moment de respirer devant sa peinture,  l’accompagner dans une suspension du temps, rester en équilibre sur le fil de la contemplation, se laisser séduire par son langage pictural  à la fois original, généreux et rare ?"

 

Françoise Limouzy, septembre 2015

"Amusons-nous à dessiner une maison, celle dont nous rêvons, celle que nous cherchons. Comment serait-elle ? La mienne,  je l’imagine  extensible, lumineuse, ouverte sur un jardin.

 

Jean-Louis Cerisier, lui, en a plusieurs, différentes et toutes  facétieuses. Maçonnées au stylo à bille,  peintes aux couleurs franches de la gouache, étayées par des collages de papier, charpentées par ses émotions  tristes, tourmentées ou cocasses. Leurs fenêtres-yeux et leurs portes-bouches, souvent fermées parfois murées,  laissent imaginer des faces de carnaval ou de théâtre ; leurs façades m’évoquent des visages masqués qui me rappellent la série récente sur les Masques. Masques,  posés sur des vies cachées que le peintre protège, retient, regrette peut-être. Expressives  demeures, éclairées  par des lumières  dorées ;  poétiques et attendrissantes demeures, immobiles, dans le mouvement du monde qui les contient.

 

Nous les reconnaissons toutes, ces bâtisses dessinées car elles abritent  nos mémoires sensorielles tout comme elles nous reconnaissent, elles, passants attentifs, touchés au cœur.  Phare, tour, bicoque, chaumière ou manoir, maisons, jaune, bleue, orange, rouge,  elles sont, ces dernières années,  un arc en ciel dans l’oeuvre du peintre.

 

Chantal Giteau a choisi de montrer à Carquefou, parmi le foisonnement des travaux de Cerisier, des réalisations  qui me paraissent plus naïves que singulières, dans le sens où elles sont des représentations de sa vision du monde plus qu’une introspection. Dans les personnages féminins en représentation dans des théâtres (cantatrice, diva, actrice) il retrouve ses sujets de prédilection : mise en situation, mise en narration, mise en scène.

 

Jean-Louis Cerisier nous raconte des histoires  et nous entraîne dans son univers onirique avec une jubilation enfantine. Comment ne pas s’arrêter un moment de respirer devant sa peinture,  l’accompagner dans une suspension du temps, rester en équilibre sur le fil de la contemplation, se laisser séduire par son langage pictural  à la fois original, généreux et rare ?"

 

Françoise Limouzy, septembre 2015
Exposition des oeuvres de Jean-Louis Cerisier et de Bruno Montpied 

Manoir des Renaudières, Carquefou

14/11/2015 - 13/12/2015
Les ardoises peintes de Jean-Louis Cerisier

23e exposition d'art singulier, Chapelle des Pénitents, Falicon

17/10/2014 - 27/10/2014

Depuis ses premiers travaux sur papier, toile et carton, datant des années 70, Jean–Louis CERISIER représente le plus souvent  des intérieurs fermés ou des lieux clos de barrières, de barreaux et de grilles. Le voici maintenant traversé par un nouvel élan, une nouvelle inspiration. Grâce à ces ardoises en petits formats, en parallèle avec son travail habituel, il suit son aspiration à trouver un champ de création plus libre.

 

Ce créateur a toujours laissé son instinct le guider. Cette audace le mène aujourd’hui sur des voies surprenantes. Il nous offre son dialogue avec ce support minéral aux petits formats, qui devient, pour lui, une parcelle de l’univers. Longuement, il l’observera avant d’ajouter sa trace sur les marques de la pierre.  La singularité de son travail actuel est là, dans la rencontre avec ce support original. Une rencontre sans conventions, on pourrait presque dire inconvenable. Il sort momentanément de l’étiquette de peintre naïf que ses collectionneurs lui attribuent et affectionnent, préfère le suggéré au figuré, se détourne de la narration, se libère du connu. 

 

Il écoute ce que l’ardoise lui dit. L’eau, la peinture ou le pastel vont-ils entrer en relation avec la matière à la fois rugueuse, absorbante, et brillante ou mate ? Il ne sait pas. Il s’installe sur un coin de table, fait des tentatives et savoure son plaisir à peindre tout simplement. Il peint comme d’autres chantent.

L’envie est là, affranchie de toutes contraintes techniques. Pas de pigments à broyer, de couleurs à préparer, d’outils à sélectionner, d‘atelier à investir.  Il a ouvert sa palette de pastilles de gouaches, trouvé un pinceau à 4 sous et laissé glisser sa main. L’ardoise boit sa joie.

 

C’est cela que je vois. Cette gourmandise qui fait vibrer les couleurs. Le regard en reçoit une fraîcheur qui réjouit jusqu’à l’âme et participe de la poésie du monde. On reçoit le mystère de l’œuvre informelle et celui de l’énigmatique personnalité du peintre singulier.

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