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Antoine Rigal

 

Né en 1966 à Domfront dans l’Orne, Antoine Rigal passe une enfance heureuse dans une grande maison familiale à Flers. 

A dix ans, la séparation de ses parents l’oblige à partir vivre à Mayenne avec sa mère et sa sœur. 

En échec scolaire, il s’oriente vers la formation professionnelle et obtient un CAP en chaudronnerie. 

 

Il devient punk et part à Amsterdam en 1986 partager la vie des squatters. 

A son retour, il habite Laval où il a le projet d’animer une galerie consacrée à la création des SDF. 

 

Il commence à peindre en 1988 et sa première exposition à la galerie Méduane est remarquée par Charles Schaettel, conservateur du musée d’art naïf . 

Son œuvre se poursuit au contact d’Alain Lacoste, Stani Nitkowski et Louis Chabaud. 

 

Il est également chanteur dans le groupe punk Atomic Einstein et publie un fanzine intitulé « 2 mains la liberté ». 

 

En 1993, il entre dans la collection du musée de la Création Franche. 

En 1994, à la mort de son père, il se débat avec des problèmes de toxicomanie et frôle l’overdose. 

 

Son œuvre, mêlant amertume et humour traduit le désarroi d’une génération en prise avec la drogue, la violence et l’exclusion. 

Ses dessins, triptyques et bas-reliefs issus de la bande dessinée sont le lieu d’expression des émotions et des pulsions qui le traversent de façon anarchique.

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